L’immersion porte aujourd’hui beaucoup de promesses. En pratique, cette sensation peut s’obtenir avec une grande variété de dispositifs, parfois très différents les uns des autres, mais qui partagent le principe de mobiliser l’attention du public en spatialisant l’image et le son. Dans cette intervention, je commencerai donc par esquisser une définition générale de la création immersive, à l’aide d’exemples issus de la muséographie scientifique et du spectacle vivant. Nous verrons alors qu’entre les deux cas extrêmes du film « classique » et du casque de réalité virtuelle, il existe d’autres façons de composer l’espace qui ne relèvent ni de la « 2D » ni de la « 3D », et qui permettent la construction d’espaces de représentation commun. Le dessin apparaît alors comme un outil précieux pour comprendre ces géométries, et pour juger de quelles sortes d’immersion nous aurions réellement besoin.

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